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STROLLING IS VERY PARIS.
The streets line up, an invitation to let go. Outside, there’s life. Inside, muffled murmurs. As if nothing was priceless and everything stood halfway between yesterday and tomorrow. Here they are, yet so far. She made an effort; he is blind. The evening reveals confessions, the ones we thought too fearful. It was after three, not two, that she had welcomed the spirit. Her dress reveals her back but her shoulders betray her, too heavy to hold under the weight of his contempt. Hers, but perhaps not. La flânerie is a way of life, an art of living. Sitting down and then observing without notice. Drinking or eating, time stretches and then slows down. Baudelaire as Hemingway grasped it: the City of Lights seduces as it betrays. A glass of wine seems enough for two destinies to share this setting.
FLÂNER, C’EST TRÈS PARIS.
Les rues s'alignent, une invitation au lâcher-prise. Dehors, la vie. À l'intérieur, des murmures assourdis. Comme si rien n'avait de prix, que tout s'inscrivait à mi-chemin entre hier et demain. Ils sont deux, pourtant si loin. Elle a fait un effort, il est aveugle. Le soir révèle les aveux, ceux que l'on croyait trop peureux. C'est après trois, non pas deux, qu'elle a accepté le spiritueux. Sa robe dévoile son dos mais ses épaules la trahissent, trop lourdes pour tenir sous le poids de son mépris. Le sien mais peut-être pas. La flânerie, c'est un art de vivre. S'asseoir et puis observer sans préavis. Boire ou manger, le temps s'étire pour ensuite ralentir. Baudelaire comme Hemingway l'ont compris : la ville des lumières séduit comme elle trahit. Un verre de vin suffit à deux destins de partager cet écrin.
Credits: Images captured and edited by yours truly. Visit my IG page to see them in full.
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R E A D — N E X T